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CONCOURS ET PRIX

Concours de nouvelles 2021

 

 Catégories "Adultes" et "Lycéens"
 

 

Les nouvelles des lauréats sont publiées dans le Recueil de nouvelles édité à chaque édition par Mauves en Noir. Il se compose également de nouvelles offertes par des auteurs présents au festival. Le recueil paraît le jour du festival.

 

 

Les adultes ont jusqu'au 2 octobre 2020 pour soumettre leur production.

Les lycéens ont jusqu'au 12 décembre 2020.

Toutes les informations dont vous avez besoin pour participer sont disponibles ci-dessous:

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PRIX

affiche prix polar 2021 avec livres OK_p

Sélection du Prix Polar à  Mauves-sur-Loire 2021

 

Le manteau de neige - Nicolas Leclerc
 

Disparaître - Mathieu Menegaux
 

La deuxième femme - Louise Mey
 

Tuer le fils - Benoît Séverac
 

Les poupées de Nijar - Gilles Vincent
 

Donbass - Benoît Vitkine

Sélection du Prix Ados 2021

 

Découvrir le roman policier, participer à un prix littéraire, échanger, via une plateforme, sur des impressions de lecture avec les autres collégiens participant au prix, et échanger avec des auteurs.

  • Cannibale de Danielle Thiéry

  • La reine sous la neige de François Place

  • La fille et le fusil de Caroline Solé

  • Coltan song du collectif Blackbone

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Écoutez les lectures sonores réalisées par les collégiens, Fondu au Noir et le Thermogène dans le cadre du Prix Ados 2021 :

Prix Lycéen de la nouvelle

 

Suite à la sélection du jury du concours adulte, 10 nouvelles sont proposées à la lecture aux lycéens - fournies sur simple demande de l'établissement scolaire.

Contactez-nous !

Les élèves des classes 401 et 403 du Collège Paul Langevin de Couëron ont interviewé trois des auteurs du Prix Ado 2019 !

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Bertrand Puard

- A partir de quel âge avez-vous commencé à écrire ?

J'ai commencé à écrire au collège. Je proposais alors à mes camarades de classe de leur envoyer chaque semaine pendant les vacances d'été un chapitre d'une nouvelle policière que j'écrivais spécialement pour cette période. Ils me laissaient des enveloppes timbrées avec leurs adresses et mon père photocopiait les textes au boulot. Il n'y avait pas encore internet à l'époque !

 

- Comment vous est venue l'idée de cette histoire ?

C'est la lecture conjointe de deux articles de journaux qui m'ont donné le point de départ. Et ensuite, j'y ai ajouté mes thèmes et mes obsessions de romancier. Le premier article traitait de l'ADN. C'était un article scientifique qui partait du principe que nous avions chacun 99,9% de notre ADN en commun et que donc les différences entre nous se font sur 0,1% de l'ADN. Du coup, en moyenne, chacun de nous compte 4 à 5 sosies sur la terre. Et puis j'ai ensuite découvert un article dans un journal suisse qui évoquait un avocat donnant la possibilité à de très riches personnages peu recommandables d'acquérir des nationalités contre une somme très importante. Le personnage de Marc-Antoine est né de cette collision.

 

- Saviez-vous dès le début comment cela se terminerai ?

Oui, et même la trilogie ! Cela me semble tout à fait nécessaire dans le cadre d'un thriller pour bien gérer le suspense. Après, il y a beaucoup de surprises dans la rédaction du livre, lorsque les idées deviennent phrases, et beaucoup d'éléments peuvent alors évoluer même si la trame doit être respectée.

 

- Aimeriez-vous, vous-même, avoir un sosie et pourquoi ?

Mais j'ai forcément un sosie ! Pourquoi pas le rencontrer, oui, cela pourrait être intéressant, un peu angoissant peut-être aussi. Lors d'une animation dans un collège de Bretagne, des élèves qui avait lu le livre avaient imprimé mon portrait sur une feuille A4. Ils m'ont demandé de fermer les yeux, ont posé ce masque de papier sur leur visage et m'ont demandé d'ouvrir les yeux à nouveau. Je me suis retrouvé face à 30 sosies !! Glaçant !

 

- L'histoire est-elle inspirée d'une histoire vraie ?

Non, tout a été inventé mais j'ai puisé beaucoup d'inspiration dans des évènements qui ont pu avoir lieu, et même des personnages qui existent. C'est toujours compliqué pour un auteur de démêler ce qui tient de la pure inspiration et de la vraie vie.

 

- Combien il-y aura t-il de tomes pour l'Archipel ?

C'est une trilogie, qui est maintenant complète car le troisième tome, Altitude, a paru en février dernier.

 

- N'est-ce pas difficile d'écrire de deux points de vue différents et que cela soit cohérent ?

Oui, c'était un vrai défi et j'ai d'ailleurs procéder à plusieurs essais avant de me décider pour le "je" de Yann et la troisième personne pour Sacha. Mais c'est ce qui me semblait le plus naturel.

 

- Êtes-vous fier de ce livre ?

Oui, je suis très heureux de l'avoir écrit et notamment parce qu'il traite de deux sujets qui m'obsèdent depuis très longtemps dans mon œuvre: les îles et la liberté. Et il le fait là de manière mêlée.

 

- Pourquoi avez-vous choisi les prénoms Yann et Sacha ?

Sacha car j'aime la sonorité de ce prénom d'origine russe.

Yann car il offrait, phonétiquement parlant, un contrepoint à Sacha.

 

- Pourquoi et comment avez-vous choisi le titre, l'Archipel ?

Je voulais parler des îles. D'ailleurs chaque citation en exergue des trois romans de la trilogie concerne les îles. L'Archipel faisait sens avec des sous-titres qui reprennent les trois mesures des coordonnées dans l'espace: Latitude, Longitude et Altitude.

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Maxime Fontaine

- D'où vous est venue l'idée de ce livre ?

J'ai commencé à imaginer cette histoire il y a 20 ans. Je me suis figuré un personnage qui voyageait entre ses incarnations passées. A l'époque, il s'agissait juste de quelques idées, qui sont ensuite restées stockées dans un coin de ma mémoire. Et puis, il y a peu, je me suis souvenu de tout ça, et le principe de l'enquête à rebours a pris forme.

Souvent, en ce qui me concerne, le processus créatif se déroule ainsi. Une idée rencontre une autre idée, et quelque chose d'unique se crée. L'alchimie peut avoir lieu, en quelques minutes. Mais parfois, comme ici, la maturation demande plusieurs années !

 

- Est-ce que c'est l'idée du « voyage dans le temps », qui est à l'origine de ce livre ?

Non, je voulais vraiment explorer le principe de réincarnation. Qui demandait forcément l'exploration de plusieurs époques. L'idée du voyage dans le temps m'a paru ensuite nécessaire, pour dynamiser le récit. Et je trouvais amusant que le personnage principal enquête sur sa propre mort et obtienne des réponses en s'éloignant de plus en plus du lieu (et du temps) du crime !

 

- Pourquoi le héros a-t-il été désigné comme personne immortelle ?

L'idée, dans « Mes vies à l'envers », est que chacun est immortel ! Nous allons ainsi, d'incarnation en incarnation. Un peu comme dans la religion hindoue. Seulement, le héros est conscient de ces changements, lui. Simplement parce qu'il devait garder toutes les informations récoltées, pour mener à bien son enquête. J'ai donc fait de Yohann/l'Alchimiste quelqu'un qui voit au-delà de sa propre vie.

 

- Pourquoi est-il détesté de tous ?

Dans ce livre, j'ai voulu mettre en scène des personnages en zones de gris. On peut comprendre la démarche de l'Alchimiste, qui vise l'immortalité. On peut comprendre les Enfants de Polaris, qui le détestent car il est dangereux. En voyageant ainsi dans le temps, l'Alchimiste devient capable de modifier la destinée de chacun, sans se soucier des désirs d'autrui. Voilà ce que craignent les Enfants de Polaris, qui ne veulent pas qu'un homme seul réécrive l'Histoire, sans se soucier des autres. C'est d'ailleurs ce que fait l'Alchimiste, à la fin...

 

- Pourquoi et comment avez-vous choisi ces périodes historiques ?

Je voulais visiter plusieurs pays, surtout. Je me suis ensuite interrogé sur les époques les plus dramatiquement intéressantes. Comme la première guerre mondiale et le commerce triangulaire, qui posent des questions éthiques, et mettent immédiatement le héros dans une situation de danger. Ensuite, je souhaitais visiter l'Inde, l'Asie, l'Italie de la Renaissance : faire voyager le lecteur, et constamment déstabiliser Yohann, qui apprend à s'adapter, et apprend à devenir un autre. Jusqu'à devenir *complètement* l'Alchimiste.

 

- Comment avez-vous fait pour expliquer le dénouement final de manière simple ?

C'est justement très compliqué d'expliquer simplement ce genre de théorie qui défie les lois de l'espace et du temps. Ce passage a été le plus délicat à écrire. Inventer des scènes de poursuite, d'affrontement, c'est beaucoup plus facile ! Mais il était très intéressant de se situer dans la tête de l'Alchimiste, de voir le monde par ses yeux. Il est si différent de Yohann... Et pourtant, c'est la même personne. Mais qui ne s'est pas développée, de la même façon. Cela pose la question de nos rencontres, de notre évolution. Si nous avions grandi autrement, dans un autre environnement, si nous n'avions pas nos parents, nos amis, si le monde nous semblait hostile, serions-nous la personne que nous sommes aujourd'hui... ou quelqu'un de totalement différent ?

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Jean-Christophe Tixier

- A partir de quel âge avez-vous commencé à écrire ?

J'ai découvert l'écriture un peu par hasard à l'âge de 38 ans. Cela a été une passion immédiate et, depuis, je n'ai jamais cessé d'écrire.

 

- Comment vous est venue l'idée de cette histoire ?

J'ai un jour lu un article qui expliquait qu'en Angleterre, un laboratoire cherche actuellement à mettre au point un test génétique pour déterminer notre espérance de vie à la naissance. Je me suis donc demandé à quoi ressemblerait notre société si on parvenait à mettre au point un tel test.

 

- Saviez-vous dès le début comment cela se terminerai ?

Oui, j'ai besoin de connaître l'ensemble de mon histoire pour démarrer l'écriture. Il arrive aussi que lors de l'écriture, je fasse quelques aménagements.

 

- Envisagez vous d'écrire une suite de votre livre ou est-ce, volontairement une fin ouverte ?

À ce jour, je n'ai pas prévu d'écrire une suite. La fin est volontairement ouverte.

 

- Est-ce que les personnages ont été inspirés de personnes proches de vous, comme votre famille par exemple ?

Tous ces personnages sont inventés, mais ils sont forcément un mix de toutes les personnes que j'ai eu l'occasion de croiser et rencontrer dans mon entourage, au cours de ma vie ou de mes lectures.

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