La cage de l'albatros – Pierre Pouchairet
L’histoire commence ainsi :
Jean Luc Kervinel, un septuagénaire bien de sa personne, la tête remplie de projets, profite à fond de l’air iodé en faisant son footing à la pointe du Van. Il ne s’attend visiblement pas à rencontrer là son assassin qui délibérément le fait basculer dans le vide.
A la P.J. de Brest, la commandant Léane Vallauri participe avec la jeune recrue Noreen Lebel à l’interpellation d’une bande de malfaiteurs. Pendant ce temps, la gendarmerie découvre au pied de la falaise, le corps sans vie de Jean Luc Kervinel...
Ce que j’ai aimé :
Tout d’abord l’ambiance, car ce roman sent le Finistère, tant il semble authentique et cette affaire complexe ne pourrait pas se passer ailleurs.
De but en blanc, le lecteur se trouve transporté au sein des opérations menées par la P.J. de Brest et même y participe. Il est évident que le danger est quotidien et tôt ou tard, il est certain que quelqu’un va payer de sa personne. En quelques jours les évènements se bousculent, les scènes d’action s’enchaînent et nous laissent épuisés. Mais on se rend compte très vite que dans la vie réelle, tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir et que les apparences sont parfois trompeuses.
Pierre Pouchairet fouille dans la tête des gens et arrive à orienter le lecteur vers des pistes réelles ou pas, qui vont mener Dieu sait où... Des indices sont semés çà et là et l’attitude ambiguë de Noreen, après le décès de on oncle, peut nous mettre la puce à l’oreille. Il met aussi bien en évidence que rien ne peut effacer les traumatismes de l’enfance que la vie tôt ou tard se chargera de faire payer cher.
A mon avis, vous ne lâcherez pas cette intrigue, très bien construite jusqu’au dénouement pour le moins inattendu.
Pierre Pouchairet sera présent au festival Mauves en Noir 2019
Odile D.
